L'été

L’été est là !

Autour de nous, la nature est en fleurs, les fruits murissent, les premières salades sont dans les assiettes, les tomates grandissent.

L’été est l’épanouissement de la vitalité. L’extériorisation est à son apogée : le 21 juin est le cœur de l’été. Car en MTC, l’été commence le 6 mai et se termine le 22 juillet.

L’été est la saison du mouvement, de la mobilité, de l’ouverture, l’action, de l’extériorisation, des partages et de rencontres.

En médecine traditionnelle chinoise, l’été est associé à l’élément Feu, et les organes associés sont le Cœur et l’Intestin Grêle. Le rouge de l’été est la couleur.

L’émotion associée est la joie : la joie permet au cœur d’être serein et tranquille. Il s’agit d’une joie sereine, faites de rires et de partages. Aimer et à être aimer fortifie notre Cœur.

Non pas la joie pouvant être reliée aux stimulations excessives (comme faire la fête) ou le débordement d’activité apportant une stimulation mentale permanente. Cette « joie » ci consume notre énergie.

En été, les nuits sont courtes et on dort peu : on se couche tard et on se lève tôt.

C’est le moment de faire le plein de soleil, de chaleur pour le reste de l’année.

Il faut toutefois ne pas tomber dans les excès : excès de chaleur, de mouvement, de joie (ou plutôt d’excitabilité !), d’extériorisation… Comme toujours en MTC, l’équilibre est de rigueur !

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« Les trois mois de l’été sont appelés : proliférer et développer la fleur ; les souffles du Ciel et de la Terre s’entrecroisent, les Dix mille êtres fleurissent et fructifient.

A la nuit on se couche, à l’aube on se lève ; on se garde de trop longues expositions au soleil.

On exerce le vouloir mais sans violence : secondant l’évacuation des souffles qui aiment alors aller s’extérioriser.

Ainsi se conforme-t-on aux souffles de l’été, la voie pour l’entretien de la croissance de la vie.

Aller à contre-courant porterait atteinte au Cœur, causant, à l’automne, des fièvres intermittentes, par insuffisance de l’apport à la récolte ; au cœur de l’hiver, la maladie s’aggravera. »

Huangdi Neijing Suwen

(Simples questions du Classique interne de l’Empereur jaune), traduction de Claude Larre et Elisabeth Rochat de la Vallée, éditions du Cerf, 2005